A l'aube de la saison 2025, les suiveurs ont toujours de nombreuses attentes et espérances pour l'année à venir. Spectacle, rivalité, explosion, quelles sont nos attentes pour la saison 2025 de cyclisme sur route ?
Quelles sont nos attentes pour la saison 2025 ?
Comme beaucoup, nos attentes pour la saison 2025 de cyclisme sur route sont immenses, notamment concernant le suspense, qui a bien fait défaut l'an dernier, surtout lorsque Tadej Pogacar était au départ.
Une adversité pour Tadej Pogacar
En 2024, Tadej Pogacar n'a eu aucune concurrence. Il n'a perdu que deux courses : Milan San Remo et le GP Quebec, puis a écrasé toutes les autres, notamment le Tour de France et les Mondiaux, là où il y avait la plus forte concurrence. Alors, pour 2025, notre seul souhait est que Pogacar ne soit pas seul au monde. On espère tout d'abord qu'il ne gagnera pas Milan - San Remo. Non qu'on ne lui souhaite pas d'ici la fin de sa carrière, mais on apprécie qu'une course se refuse à lui. Cela prouve qu'on ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut et c'est un beau message d'espoir pour la concurrence. Ensuite, on croise les doigts pour que Jonas Vingegaard n'ait pas de souci durant sa préparation, afin qu'il soit au top sur le Tour de France 2025, tout comme Remco Evenepoel, dont les premiers mois de compétition sont déjà gâchés par une blessure. Enfin, Mathieu Van der Poel impressionne depuis le début des cyclo-cross. En attaquant dès le départ, il passe une heure à bloc, sans doute pour préparer son duel face au Slovène, qui viendra cette saison sur le Tour des Flandres et risque de mettre en péril sa quête du record de victoires sur le Monument flamand. Alors, on espère voir un grand duel entre les deux et pourquoi pas un match à trois si Wout Van Aert se hisse à leur niveau. Si nous avons déjà ces trois points en 2025, la saison sera plus intéressante qu'en 2024.
Un peu de spectacle et de suspense sur les courses à étapes
Excepté sur Paris-Nice, qui s'est joué lors de la dernière étape, les autres courses World Tour ont été pour le moins décevantes. Tirreno-Adriatico fut un bide, le Tour de Catalogne un massacre, le Tour du Pays Basque une catastrophe avec la chute massive, le Dauphiné sans grand suspense, et avec peu d'adversité, tandis que le Tour de Suisse n'a été qu'une nouvelle domination de l'équipe UAE. En bref, cette saison a été pour le moins frustrante à ce niveau. Notre souhait, c'est donc le retour du spectacle et du suspense. Pour le spectacle, peu de chance que l'on en ait sur Tirreno-Adriatico, dont le tracé est insipide mais sur Paris-Nice, au Pays Basque ou sur le Tour de Suisse, on espère un affrontement d'un tout autre niveau.
L'éclosion de nombreuses pépites attendues :
Arnaud De Lie, attendu sur les Monuments, n'a encore rien montré malgré son niveau et son talent. Juan Ayuso a du mal à faire une saison complète et déçoit certains suiveurs qui le trouvent surcoté. Quant à Jonathan Milan, il n'a pas encore gagné sur le Tour de France. Voilà trois coureurs qui, dans leurs domaines respectifs, sont attendus au sommet des plus grandes courses du monde. En 2025, on attend donc qu'ils soient à un niveau encore jamais atteint. De Lie pour un podium sur Roubaix et Milan San Remo, Juan Ayuso pour un podium voire une victoire sur le Giro et Milan comme nouveau meilleur sprinteur du monde, avec en prime plusieurs victoires d'étape sur le Tour de France. Les voir à ce niveau serait aussi le signe que les Pogacar, Philipsen ou Van der Poel auront de la concurrence dans le futur. Un signe positif pour le suspense.
Des coureurs qui signent leurs retours en forme :
Notre dernier point serait de voir le retour au plus haut niveau de certains coureurs qui ont souffert en 2024. On pense en premier lieu à Egan Bernal, qui a réalisé un beau début de saison avant de disparaître, pas encore prêt à assumer une année complète et des Grands Tours. Mais nous sommes certains que 2025 va marquer le retour du Colombien à un excellent niveau. Dans la même idée, Lennard Kämna, renversé en avril dernier et qui n'a plus participé à une course depuis Tirreno-Adriatico, va retrouver le chemin de la compétition sous les couleurs de Lidl Trek. On espère qu'il aura retrouvé ses pleines capacités. Du côté des malchanceux, Christophe Laporte est peut être le seul Français capable de gagner un Monument actuellement, principalement l'Enfer du Nord. Evidemment, il faudra de la réussite, ce qui lui a fait défaut l'an passé, au même titre que son leader Wout Van Aert. Toujours chez Visma, beaucoup ont enterré Cian Uitjdebroeks. Pourtant le Belge est toujours jeune et a encore beaucoup à offrir. Une mauvaise année ne signifie par être fini dans le cyclisme et beaucoup l'oublient. On espère qu'il saura montrer sa force de caractère et faire taire les critiques le concernant. Enfin, un autre Français a été beaucoup critiqué alors qu'il sortait d'un Tour de France époustouflant, c'est Victor Lafay. Ce dernier, qui nous a accordé une interview, dit n'avoir jamais eu un tel niveau en décembre et rêve d'un podium sur La Doyenne. C'est tout le mal qu'on lui souhaite, après une année quasi blanche.
Comme vous l'avez compris et comme beaucoup, on espère retrouver un semblant de suspense sur les courses et moins de domination, notamment de la part d'UAE qui a cumulé 81 victoires la saison dernière. Il ne reste qu'à patienter quelques semaines pour avoir un début de réponse, en Australie, pour le Tour Down Under.
Kommentare